Opération Ninive : Baméka reçoit son évaluation évangélique

Rapport mission Bameka Août 2025

Par le Ps Yomsi Maurice Tel (+237) 675177554/697551898

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Que c’est beau et merveilleux d’être avec le Seigneur dans son œuvre et la voir grandir graduellement dans les cœurs des hommes, des femmes, des jeunes et des enfants. Que toute la gloire revienne au Seigneur Jésus Christ.

Depuis avril 2023, nous avons entamé une activité missionnaire d’une grande amplitude à Baméka. Il s’agit d’un village assez fermé à l’Evangile, et l’on n’aurait pas tord de dire « un village résistant à l’Evangile ». En parlant avec l’un des responsables de la région de l’ouest (Cameroun) de FGM (Full Gospel Mission), il nous a précisé l’hostilité à l’Evangile que l’on peut rencontrer dans ce village. Ayant essayé d’implanter une église, cette dénomination qui semble prospérer partout jusqu’aux confins des villages n’a pas réussi à s’implanter à Bameka.

 

 

Nous avons donc opté pour une méthode d’implantation pionnière, avec une approche relationnelle. Nous nous sommes donnés cinq ans pour voir les premiers fruits. Chaque mois, par la grâce de Dieu, nous faisons une mission à Bameka.

 

La Mission d’Août était une mission d’évaluation, d’évangélisation, et de discipulat.

 

 

1. L’évaluation de l’œuvre missionnaire à Bameka

 

A. L’accueil des missionnaires

Contrairement aux premières missions à Bameka, nous avons découvert que plusieurs personnes nous ouvrent les portes. Certains sont même heureux de nous recevoir et d’écouter le message. Dieu a fait une très grande œuvre à Bameka. Même les Magnesi nous écoutent ! Les enfants nous saluent en route. Ils savent que nous sommes des pasteurs.

 

 

B. Nombre des contacts

Le contact est une personne ou une maison qui accepte de nous recevoir et d’écouter l’Evangile. Le nombre de contacts à Bameka ne cessent croitre par la grâce de Dieu. Plusieurs personnes commencent à s’intéresser à écouter la Bonne Nouvelle.

 

 

 

 

 

Le Seigneur nous a béni avec une belle maison à Bameka. Elle nous coûte une somme d’argent chaque mois. Nous payons six mois d’avance avant usage. C’est là que les missionnaires passent la nuit pendant leur séjour à Bameka. C’est aussi là que nos formations sont faites. Nos rencontres avec ceux qui se sont engagés avec Christ se passent aussi là.

 

 

 

 

 

Par la grâce de Dieu, nous avons pu engager notre action missionnaire auprès de nouvelles personnes. Par la direction du Seigneur, nous avons utilisé l’image Dieu comme une mère poule qui offre toujours la protection à ses poussins sous ses ailes. Sous les ailes de la poule, le poussin est en sécurité contre les éperviers. Mais certains poussins, au lieu de courir sous les ailes de la mère poule, choisissent de se cacher sous les herbes et deviennent la proie

facile aux éperviers.

Dieu est donc la mère Poule. La Bible dit qu’il nous couvrira de ses plus et chacun peut trouver refuge sous ses ailes (Ps 91 :4). Les poussins ses sont les hommes. L’épervier est l’ennemi, les sorciers, les vampires, les esprits malveillants. Les poussins qui trouvent refuge sous les ailes de Dieu sont ceux qui mettent leur confiance en Christ. Pour nous permettre de trouver refuge sous les ailes de Dieu, le Seigneur est mort et ressuscité. La foi en lui nous offre le salut sous toutes ses formes : protection, vie éternelle, pardon des péchés, la paix… Jamais nous n’avons vu les gens aussi attentifs et capables de reproduire les leçons reçus de la prédication.

 

 

L’un de nos contacts s’est ouvert à nous et nous a dit la vérité. « Pasteur, si quelqu’un te dit qu’à Bameka il ou elle ne lance pas la poule ou n’offre pas les sacrifices aux lieux sacrés, cette personne te trompe… » Elle nous a fait aussi plusieurs révélations concernant le village et même sur ceux qui fréquentent l’Eglise.

 

 

Ces informations, aussi glacées qu’elles pouvaient être, nous ont permis davantage de comprendre l’état spirituel du village. Elles nous ont aussi aidé à comprendre les orientations de notre mission. Nou avons pu communiqué l’Evangile à plusieurs personnes. Elles étaient

toutes émerveillées par cette image.

 

 

 

 

 

 

 

Contrairement à l’appellation du commun des mortel « discipolat », le terme technique qui renvoie à la formation des diciples est « discipulat ».

 

 

Discipulat à Bameka traine encore les pieds faute d’un missionnaire qui habite au milieu des disciples.

 

 

Ceux qui ont accepté Christ ne grandissent pas comme l’on n’aurait souhaité. C’est lors de ce passage que nous avons pris le temps d’apprendre aux disciples l’importance de méditer. Les prochaines missions mettront une emphase particulière à ce sujet.

 

 

 

 

 

Par la grâce de Dieu, nous n’avons pas rencontré de difficulté particulière. Il est vrai les

missionnaires étaient frappés de grippe, mais il s’agit des maladies importées de Bameka.

 

 

 

 

 

? Rendons grâce pour le succès de cette mission

 

 

Chers frères et sœurs, cette ne pouvait pas être effectif sans votre soutien matériel, financier et surtout spirituel. Nous serons heureux de vous savoir à nos côtés lors de notre prochaine mission à Njore du 22 au 27 septembre 2025.

 

Shalom.

 

Votre frère, Pasteur Maurice Yomsi