publié le 21/02/2014 à 16:05
Depuis novembre dernier, l’annonce avait été faite pour la lutte contre l’indécence vestimentaire. Décision qui avait fait surface à la suite d’une assise entre quelques ministres et qui, d’après eux devait être effective six mois après, à compter de la date de la dite assise, notamment à partir du mois de Mai 2014.
Cependant, la nouvelle année 2014 a pour certains donné le coup d’envoi pour la chasse.
A Douala par exemple, certains policiers se sont déjà mis aux trousses de ceux là qui s’habillent de façon provocatrice mais, la remarque faite est que ceux-ci ne s’attaquent qu’aux femmes uniquement.
Une jeune fille a été interpelé, il y a quelques semaines à Bonamoussadi (un quartier de la ville de Douala) par quelques éléments de la police, alors qu’elle allait s’acheter du pain à quelques mètres seulement de sa maison. L’ayant saisi, ils lui ont empêché d’effectuer tout éventuel coup de fil (même pour informer sa famille de sa situation) et, vont plus tard lui exiger une somme de 25000 francs à payer.
Plusieurs commissaires de la ville s’étonnent de l’attitude de certains de leurs éléments qui se font de l’argent sur leurs dos alors que rien n’a encore été confirmé concernant la dite décision dont les paramètres et modalités ne sont pas encore établis et même, le délai n’est pas encore effectif.
A Ndokoti (précisément au marché), un des quartiers de la ville, les motomens (conducteurs de moto-clandos) se sont eux aussi jetés dans la danse. Vers une certaine heure de la soirée, on se rend compte que plusieurs femmes dites mal habillées évitent d’y circuler à pieds de peur de se faire agresser, brutaliser et même déshabiller par ces conducteurs de motos.
Est-ce donc réellement là le début de l'assaut final contre l'indécence de la femme au Cameroun ?
L’avenir peut-être nous le dira.
Pour Camfaith.org
Stéphane Ebongue
L'amour ne fait point de mal au prochain: l'amour est donc l'accomplissement de la loi.
Romains 13:10 LSG